La plupart des femmes françaises luttent pour garder parfaits les contours de leurs silhouettes. Elles sont constamment à la recherche de la minceur, un critère devenu très important pour évaluer l’image physique du corps féminins.
Les organismes de santé sont appelés à lancer des campagnes de sensibilisation pour mettre l’accent sur les dangers des compléments alimentaires commercialisés, des compléments qui promettent une rapide perte de poids sans effort et sans souffrance.
Parfois, perdre du poids devient une obsession, un besoin incontestable notamment lorsqu’on est obèse. Ne pas aimer son image physique ne doit pas inciter à choisir des solutions non sécuritaires. Il faut être convaincu qu’à ce jour, il n’existe aucun produit miracle qui permet d’obtenir un amaigrissement significatif et durable.
Il existe certains produits recommandés par certains spécialistes aux personnes obèses pour limiter l’absorption des cellules graisseuses au niveau du tube digestif. l’Xénical par exemple.
Réellement, l’Xénical ne permet qu’une faible perte de poids. Son usage, sans prendre la mesure hygiéno-diététique ne peut donner un effet satisfaisant.
Certains produits minceurs comme les coupe-faim, sont des arnaques. Quant aux crèmes amincissantes, aucune étude scientifique ne prouve leur efficacité. La perte du poids doit être fondée sur une approche globale impliquant le sport, l’alimentation équilibrée et la thérapie comportementale s’il le faut. Il faut toujours être suivi par un spécialiste : un médecin ne propose aucune solution sans se baser sur le résultat des analyses qu’il demande lors de la première consultation. De plus, il met le bien-être et la santé du patient avant tout autre objectif.
Michel Desmurget est un neurophysiologiste. Dans son livre « l’anti-régime pour maigrir », il prouve que stimuler le cerveau pour maigrir est une solution plus pratique que le régime. Sa découverte impressionnante s’adresse aux sujets qui souffrent de l’obésité morbide, qui perdent plusieurs kilos et qui les reprennent une période après la cure d’amincissement.
D’après lui, notre organisme est programmé pour se défendre contre la dénutrition. Pour lui entre famine et régime il n’y a aucune différence ce qui, retourne bien évidemment contre toute personne qui suit un régime.
Manger moins, pour l’organisme humain, présente une menace. Il cherche alors, à la combattre comme suit :
La ghréline, qui est une hormone de l’appétit stimule le cerveau pour la prise alimentaire. La concentration de la leptine qui joue le rôle inverse, baisse. D’autres mécanismes qui se déclenchent aussi.
Par exemple, les capteurs responsables de la transmission des informations sur l’étirement l’estomac se débranchent. Le cerveau ne peut pas recevoir le message.
Au niveau cérébral, ce sont les stimuli alimentaires qui se déclenchent. Manger plus donne une sensation de joie et de satisfaction. Les circuits qui nous incitent à résister à la tentation se désengagent.
Pour prévenir ce phénomène qui, se produit naturellement à l’intérieur de notre cerveau et réussir à perdre du poids, il faut faire du sport, réduire faiblement sa prise alimentaire en utilisant des petites assiettes, dormir suffisamment, faire de la marche quotidiennement et gérer son stress.
Progressivement, le cerveau comprendra qu’il s’agit d’un mécanisme de contrôle de poids. Résultat ? On maigrit progressivement et pour longtemps. Un article intéressant à lire, comment perdre la graisse abdominale pour protéger sa santé.